Peut-on se priver de sommeil ?

Petit dormeur : sommeil inférieur à 5.5h/nuit.

Grand dormeur : sommeil supérieur à 8.5h/nuit.

A chacun son propre rythme.
Le temps de sommeil idéal est celui qui apporte une sensation de bien être et une activité intellectuelle maximale.
Toute diminution de ce temps équivaut à une privation.

Une mauvaise nuit se traduit par des signes diurnes : irritabilité, difficultés de concentration, somnolence, fatigue, troubles de la mémoire.
La privation fréquente de sommeil peut avoir des répercussions importantes sur l’organisme.
On peut constater des modifications de la personnalité qui peuvent aller jusqu’aux hallucinations voir jusqu’au délire de persécution.
Lors d’une privation chronique de sommeil, l’état de veille, le sommeil calme et le sommeil paradoxal se mélangent (normalement ce sont des stades très distincts) donc, pendant l’éveil se produit des micro-sommeils, on rêve donc éveillé!

Conditions extrêmes de privation de sommeil : Lors des privations de longue durée (exploit sportif), des siestes de courte durée (10 à 20 minutes) sont nécessaires pour limiter la détérioration des performances.
Il faut un minimum de 4h30/24h pour garder un niveau optimal de performance.
On peut donc, suivant des études, fragmenter notre sommeil en sieste.